La rupture

« Dans toutes les blessures définitives de l’amour qu’on appelle aussi ruptures, le seul médicament capable de faire effet s’appelle le temps ». Paulo Coelho.

Une rupture est assimilée à une blessure. Celui qui la subit est complètement désemparé. Dans un premier temps, le sentiment d’abandon est si fort qu’il est difficile de se projeter dans l’avenir et d’imaginer qu’une autre histoire soit possible. Mieux vaut se quitter en bons termes que d’être en conflit surtout lorsqu’il y a des enfants. Certains acceptent tout au nom de la religion, de leurs convictions personnelles, par peur du qu’en-dira-t-on ou par faiblesse. Ils ne se séparent jamais, restent amants ou pas, mais préfèrent souvent par hypocrisie ne pas quitter le conjoint. La rupture est de toute manière un constat d’échec et il n’est pas évident dans un premier temps de revoir son ex sans éprouver de la rancœur et du chagrin.

L'amitié entre anciens amoureux est-elle réellement possible ?

Difficile d’y répondre, cela dépend beaucoup de l’état d’esprit de chacun. Rester proche peut signifier avoir un confident, quelqu’un qui vous connaît mieux que personne. Dure épreuve que de s’éloigner, ce lien étant indestructible.

Quand on ne ressent plus rien pour son partenaire ou que l’on tombe à nouveau amoureux de quelqu’un d’autre, l’honnêteté veut que l’on parte et que l’on ne joue pas sur plusieurs tableaux. Même si l’aveu est difficile, il faut avoir le courage de ses actes, se reconstruire et permettre à son ex-conjoint d’en faire autant. Certaines personnes ne supportent pas la solitude, elles ne s’épanouissent qu’avec quelqu’un à leur côté.

Après une rupture, une trahison, comment retrouver le goût de vivre, de sortir et de recréer un nouveau lien amoureux afin de poursuivre sa route sereinement ?

Il faut de toute évidence faire le bilan, analyser les causes de l’échec, éventuellement se remettre en question et ne pas hésiter à exprimer ses émotions et à se confier à un proche ou un psychothérapeute pour apaiser sa douleur. Comme le disait Pierre Corneille, « le temps est un grand maître, il règle bien des choses ».